Description

29/04/2015 00:56
La  révolution industrielle  du XX° siècle entraîne la concentration de populations venues travailler dans les usines. Ces nombreux ouvriers sont logés par leurs patrons afin qu'ils soient à proximité de leur lieu de travail.
Certains capitaines d’industrie mènent en effet une politique « paternaliste » envers leur main-d’œuvre. Il s’agit de prendre en charge chaque instant de la vie de l’ouvrier, pour assurer son bien-être, mais aussi pour mieux le contrôler. 

 

 
 
Les maisons qui constituent les cités ouvrières sont généralement construites sur un seul et même plan et sont donc toutes identiques, seules les couleurs des façades peuvent varier. 
Accolées les unes aux autres, ce sont des habitations de deux voire trois niveaux (lorsqu'il y a une cave), chacune ayant leur accès de plain-pied. Le chauffage des habitations se fait par l'intermédiaire de poële à bois ou à charbon.
Ces logement sont équipé de l'eau courante et de l'électricité mais sont souvent de petite dimensions : environs 50 m², soit une petite cuisine et une salle de séjour au premier niveau et deux chambres à l’étage.
 
 
 
 
 
Souvent, les citées ouvrières sont dotées d'un petit jardin privatif à l'arrière de la maison. Ces potagers, servaient à la fois de loisir et de moyen efficace de subsistance. En effet, les salaires étaient maigres et ne permettaient pas d’écart. Les jardins ouvriers étaient donc une manière de vivre.




Maisons simples et standardisées, de surface habitable réduite, construites avec des matériaux préfabriqués peu onéreux, elles offraient l'accès à des logements à bon marché.